
Manic Oscillations
Lorsqu’une étoile massive termine sa vie, au lendemain de sa mort, sa disparition est remplacée par la manifestation la plus colossale et la plus aiguë de la douleur. Un étirement extrême, un gouffre si important qu’il pourrait être considéré comme une perforation. L’Étoile n’est plus là, pas telle que nous la connaissions. A sa place, il y a un trou noir qui incarne la remémoration, et qui est confronté à la complexité de l’absence. Toutes les informations de l’Étoile sont compressées en un point singulier (l’Ego) où elles ne peuvent pas être perdues mais paradoxalement ni trouvées. Encerclant l’ego, une frontière se forme, délimitant une zone de non-retour dénommée « L’Événement » ; il ne s’agit pas de l’événement de la perte elle-même, mais du souvenir marqué de son événement. La relation entre l’Ego et l’Evénement décidera du comportement de toutes les manifestations de ce phénomène. Le rythme de progression dans lequel ces manifestations évoluent doit succomber aux cinq lois de l’absence

Aftermath of demise:
Confrontation with absence leads to the impulse of reinstating the lost presence, resulting in the formation of oscillations- binary systems where the reverberations from and to opposite states merge into a seemingly monotone constant.



